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La suite de la révolution en Iran

Des mois ont passé depuis le début de la révolution pour la liberté et contre le

gouvernement de l’Iran. Le nombre de morts et de personnes blessées augmentent de plus en plus à chaque jour. Du 16 septembre au 20 janvier 2022, plus de mille Iraniens sont morts et plus de 25 000 ont été arrêtés dans les rues lorsqu’ils manifestaient pour leur liberté et pour un changement de gouvernement. La plupart d’entre eux sont des enfants ou des jeunes ayant moins de dix-huit ans. Ils ont été condamnés à mort.



Ainsi, il y a eu malheureusement plusieurs exécutions de manifestants qui ont été accusés à tort d'avoir blessé les soldats de la République Islamique durant les manifestations. Par exemple, il y a d’abord eu l'exécution de Mohsen Shekari, un jeune manifestant de vingt-trois ans. Il a été reconnu coupable et a été condamné à mort suite à une procès juridique qui ne ressemblait en rien à un procès digne de ce nom, le tout pour avoir participé au soulèvement populaire en cours dans tout le pays. L’exécution de celui-ci a augmenté de plus en plus la rage de la population iranienne, qui a mis en place plus de manifestations dans les rues, augmentant ainsi le nombre de meurtres par le gouvernement. Ensuite, il y a eu l'exécution publique de Majidreza Rahnavard. Avant son exécution, le 29 novembre, le procès de celui-ci n'a consisté qu'en une seule audience devant un « tribunal révolutionnaire » à Mashhad. Alors, il a été accusé d' « inimitié envers Dieu » (moharebeh) et d'avoir poignardé deux agents Basiji durant l’une des manifestations, même s'il n’y a jamais eu de preuves trouvées pour sa culpabilité. De plus, avant son exécution, dans la prison, en cachant ses yeux et de lui prendre une confession forcée pour confesser d'avoir commis ces actes criminels, les soldats l'ont blessé terriblement et ils lui ont cassé son bras, car il avait tatouage de l’ancien drapeau de l’Iran. Aussi, le 7 janvier 2022, il y a eu l'exécution de Mohammad Mehdi Karami, un jeune homme de 20 ans et de Seyed Mohammad Hosseini, un champion de karaté orphelin de 23 ans. Ceux-ci ont été exécutés en même temps et publiquement. Mohammad Mehdi Karami n’a eu que quelques secondes pour parler à son père avant son exécution et celui-ci a dit à son père « de rien dire à ma mère ». Après ces meurtres, comme les précédents, la rage et la tristesse des manifestants ont augmenté.





Aussi depuis le début de la révolution, plusieurs artistes iraniens ont été arrêtés et mis en prison pour avoir supporté leurs compatriotes en publiant des tweets, en enlevant leur hijab obligatoire, et même en participant aux manifestations dans les rues et d'autres façons de sacrifier leur vie et sécurité. Par exemple, l'actrice iranienne connue mondialement, Taraneh Alidoosti, a été arrêtée et mise en Prison Evin après d'avoir posté un post dans son profil Instagram dans lequel elle tenait une affiche disant « Femme. Vie. Liberté. » en kurde, sans porter son hijab obligatoire. Après son arrestation, tous ses comptes dans les réseaux sociaux ont été bloqués. Cependant, après les pressions et les demandes de plusieurs personnes, elle a été libérée, mais ne peut pas quitter le pays.


Finalement, la révolution continue. De plus en plus d'exécutions prennent place à chaque jour. Cependant, l'ONU et les gouvernements d’autres pays prennent présentement des décisions pour trouver une solution à ce conflit et essayer d'aider les citoyens de l'Iran.







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